Avant la censure, le 1er Projet de loi de finance 2025 prévoyait, pour l’éducation nationale, 4 000 suppressions d’emplois, hors AESH : -3 155 dans le 1er degré, -180 dans le 2nd degré, -700 dans le privé et +35 pour les personnels d’encadrement.

Suite à la mise en place du gouvernement Bayrou, Mme Borne, toute nouvelle ministre de l’éducation nationale a annoncé un maintien global du nombre de postes d’enseignant·es.
Si le 2nd degré se serait vu créditer de 542 emplois, le 1er degré serait vu retirer 470 emplois.
Il était alors prévu que l’académie de Besançon perde 32 postes.

Pour rappel, le 1er degré avait déjà rendu 650 postes l’an dernier.

Alors qu’on pensait sortir « légèrement » la tête de l’eau avec les annonces de recul sur les suppressions de postes, SURPRISE ! Le 24 janvier, le Sénat a rejeté l’amandement recréant 4000 postes, faisant ainsi voler en éclat, la promesse de François Bayrou et de Mme Borne !
Les LR et les centristes, majoritaires au Sénat n’ont peu apprécié de voir ainsi bousculé des équilibres financiers déjà votés.

Reste encore la commission mixte paritaire (CMP) du 30 janvier, une réunion de sept sénateurs et sept députés chargés d’élaborer une version de compromis du texte entre les deux chambres du Parlement. Dans les couloirs du sénat et de l’assemblée, il se murmure déjà de limiter cette diminution de 4000 à 2000 postes...
Pour la FSU, les conditions actuelles de travail des personnels de l’éducation nationale ainsi que les conditions d’apprentissage des élèves ne peuvent en aucun cas souffrir encore d’une telle diminution de postes, qu’elle soit de 4000 ou de 2000 !

Carte scolaire rentrée 2025 : le sénat revient sur la suppression des 4000 postes d'enseignant.es.

Carte scolaire rentrée 2025 : le sénat revient sur la suppression des 4000 postes d'enseignant.es.