Mardi 14 février, 19 personnes ont interrompu et occupé pendant plus d’une heure les locaux de la présidence où se déroulait le conseil d’administration de l’Université de Franche-Comté.
Les forces de l’ordre sont intervenues vers 16h15 pour déloger les étudiants.
L’occupation a été revendiquée par l’Association Multiculturelle des Étudiants de Besançon (AMEB) - Solidaires Etudiant-e-s. Les étudiants se disent en désaccord la loi votée fin 2016 par le gouvernement, une loi légalisant la sélection en master.
Selon les étudiants, à l’université de Franche-Comté, la sélection se fera sur dossiers et selon des « capacités d’accueil » prédéfinies pour chaque master. L’AMEB s’oppose à cette sélection en rappelant son attachement à un enseignement supérieur public, de qualité et ouvert à toutes et tous.
Les forces de l’ordre sont intervenues vers 16h15 pour déloger les étudiants.
L’occupation a été revendiquée par l’Association Multiculturelle des Étudiants de Besançon (AMEB) - Solidaires Etudiant-e-s. Les étudiants se disent en désaccord la loi votée fin 2016 par le gouvernement, une loi légalisant la sélection en master.
Selon les étudiants, à l’université de Franche-Comté, la sélection se fera sur dossiers et selon des « capacités d’accueil » prédéfinies pour chaque master. L’AMEB s’oppose à cette sélection en rappelant son attachement à un enseignement supérieur public, de qualité et ouvert à toutes et tous.
Jacques Bahi président de l’Université parle de séquestration. Une enquête préliminaire a été ouverte par la justice.
Sur les 19 personnes placées en garde à vue, 17 ont été relâchés mercredi 15 février 2017 dans l’après-midi après 24 heures de garde à vue. Deux autres ont vu leur garde à vue prolongée.
Pour la FSU, le président de l’université a perdu ses nerfs.
"L"intervention était disproportionnée par rapport aux faits : qu’on ait envoyé la police en nombre en tenue anti-émeute pour juste un envahissement du conseil d’administration de province et pour 15 étudiants qui pèsent 50 kg, franchement… On les accuse de séquestration alors que c’est l’administration elle-même qui a fermé la porte pour qu’ils n’entrent pas… On a un président qui perd ses nerfs", indique Christian, représentant du syndicat FSU.
Lire le communiqué intersyndical du 15 février
Revue de presse :
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Est-Républicain
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